Le premier bébé BDC est né ce vendredi 5 décembre 2008 à 6h du matin. Il s’appelle Mattéo (Prononciation à l’italienne), il est « métisse », mi-français, mi-lituanien. Il a les yeux bleus bridés (Mi russes, mi asiatiques).
Top 3 des boulettes
Ces derniers temps ma tête était un peu beaucoup ailleurs, ce qui m’a amené à faire un certain nombre de petites boulettes et/ou me retrouver dans certaines situations qu’avec du recul, je trouve très comiques ou pas…
Résolutions…
Je ne vais pas attendre le 31 décembre pour prendre de bonnes résolutions, c’est le meilleur moment pour le faire. Il faut que j’avance et que je laisse le passé derrière moi. Ce n’est pas moi de me laisser faner ainsi, même si ce n’est pas évident.
« A vous… »
Il y a quelques mois je voulais lancer une nouvelle rubrique dédiée aux personnes de mon entourage. Aux personnes qui sont là, présents pour moi à chaque moment de ma vie. Des personnes que j’aime et surtout des personnes qui m’aiment. Des personnes qui m’ont apportées un soutien, un amour et une amitié inconditionnels. Tantôt discrets, tantôt envihassant mais toujours là quand j’ai besoin d’eux. Aujourd’hui plus que jamais cette envie prend tout son sens. J’ai commencé déjà à écrire quelques billets mais rien n’est publié (je mets toujours du temps à publier certains billets, certainement de la paresse…).
Parrainer un enfant
Ce soir, je suis d’humeur « apaisée », le discours de mon médecin en est peut être à l’origine. C’est déroutant de voir mon médecin s’excuser de ne pas pouvoir me soulager, de ne pas pouvoir m’aider davantage, de ne pas pouvoir me prescrire des médicaments (mon foie ne le supporterai pas…). Pourtant, depuis quelques temps il ne fait que m’aider si ce n’est que par l’attention très particulière qu’il m’accorde. Aujourd’hui il a su trouver les mots justes. En tout cas, même si j’ai toujours besoin d’aide, je ressens aussi un grand besoin d’aider. Dans la salle d’attente, je suis tombée sur une brochure de l’association Plan. J’ai décidé de parrainer un enfant et de m’engager auprès de cette association. Il y a des enfants qui n’ont pas la chance que j’ai, qui n’ont pas accès au confort dans lequel je vis. Je regarde ma (grande) garde robe et me dit que malgré tous mes engagements financiers, j’ai bien les moyens de donner 25€ par mois pour améliorer le quotidien d’un enfant. Je l’aide mais surtout je m’aide… Égoïsme ou générosité?. Je dirais plutôt de l’égoïsme de ma part.
Et hop, le courrier est prêt pour envoi demain matin. Si vous êtes généreux, aidez-les…
Ils sont ou mes kilos?
En temps normal perdre du poids m’aurait fait plaisir, perdre tout ce que j’estimais être mes kilos superflus m’aurait plus que contenté. Mais là non… Quelques jours plus tard, 5 kilos en moins, toujours impossible de manger quoique ce soit malgré cette sensation de faim. Des repas très maigres (et encore…) qui passent à peine ou pas du tout et des nuits plus que perturbés. Ma réaction me dépasse. Je ne me reconnais plus. D’après mon médecin, il s’agirait d’une anorexie réactionnelle… Rien que le mot m’effraie… Comment ai-je pu tomber la dedans! Il faut que je me ressaisisse surtout que mon travail commence à en faire sérieusement les frais…
Difficile de se relever…
Excuses…
Je m’en veux, mais ne peux faire autrement. Ma réaction m’est étrangère mais je ne peux la changer. Je ne peux pas agir, je ne fais que subir. Je n’ai plus goût à rien, la nourriture ne trouve plus son chemin et encore moins le sourire…
Je ne dois pas être facile à vivre en ce moment. Je m’excuse auprès de mes collegues de ne pas être là pour les aider, d’avoir troqué la joie de vivre et le dynamisme qu’ils attendaient de moi contre une morosité et un immobilisme sans fin. J’ai honte de leur avoir dévoilé mes larmes et de ne pas avoir laissé ma vie privée chez moi.
Je m’excuse auprès de mes amis qui sont obligés de supporter mes états d’âmes… Je remercie ma petite Florence d’avoir pris le premier train qu’elle pouvait pour venir me soutenir, julien de m’avoir écouté et d’avoir essayé de trouver les mots justes pour atténuer ma douleur. Merci, à Simohamed de m’avoir préparé un tagine pour me forcer à manger, de m’appeler tous les jours pour me soutenir….
Je vais certainement être différente de la Salma que vous connaissez, mais elle reviendra j’espère très vite…
"ça va bien?"
Toutes les personnes que je croise s’acharnent à me poser en premier cette question : « ça va bien? ». Une question d’usage qui commence à me taper sur le coquillard. Pourtant, elle n’est vraiment pas de circonstance, mon visage à lui seul devrait leur donner une réponse tellement évidente. En me regardant dans les yeux ils devraient comprendre que c’est LA question à ne pas poser afin d’éviter une gêne de leur côté et une fausse réponse et/ou mauvaise réaction du mien.
Donc, merde, arrêtez de me poser cette question et sachez que NON, ça ne va pas bien si vous tenez absolument à me mettre et vous mettre dans l’embarras.
Au fond du lit…
Au fond de mon lit, tout au fond du lit, vraiment au fond du lit… Beaucoup de fatigue cumulée, des heures de sommeil à récupérer. Plus que de la fatigue, un poids, un fardeau… Seule la douleur commence légèrement à se calmer, nullement le reste. Une soirée pyjama seule au fond du lit ou toutes les questions s’incrustent et occupent mon esprit. Incertitudes, doutes, déceptions. Ai-je fait le bon choix?
Quelle idée de se poser autant de questions dans mon état. Mes dents me jouent-elles un tour? un manque de discernement? En tout cas, les réponses qu’elles me proposent ne me satisfasent pas pour le moment ou en tout cas ne me plaisent pas…
En attendant, je suis toujours au fond de mon lit…
Mes dents…
La nuit a été très courte. Après m’être faite charcutée le lundi et le vendredi par mon dentiste, après avoir perdu trois molaires en cinq jours… difficile de trouver le sommeil… Les joues enflées des deux côtés, de grosses douleurs, de très mauvaises sensations et une bonne faim que je ne pouvais malheureusement pas assouvir…
Une bonne leçon… Ne jamais attendre trop longtemps avant de rendre visite à son dentiste! En attendant, des envies de plein de douceurs.