« Pourquoi privilégier ce qui n’existe plus au détriment de tout ce qui est là? Pourquoi donner plus d’importance à ce qui ne va pas au lieu d’aimer tout ce qui va? », s’écria Susan.
Voilà un passage qui m’interpelle dans le roman. Peut être parceque, ce qui n’est plus avait pris tellement de place dans notre vie que tout ce qui est là ne suffit plus à le remplacer et à combler son absence…
Pour répondre par l’humour, ça me rappelle un sketch de Coluche.. En résumant ce qu’il m’en reste en mémoire, ça donnait approximativement ça :
« Je lisais l’autre jour que des spécialistes espéraient faire renaître un mammouth… Vous avez vu comme on regrette les animaux disparus ? Tenez, par exemple, les dinosaures, bah y’en n’a plus. C’est bête. Vous vous souvenez, le géant herbivore ? Celui dont on n’a jamais su où se situait son cerveau ? Quand il vous marchait sur le pied, il vous voyait pas et il le savait même pas. Tu imagines le faire renaître ? Quand il se balade dans la rue et qu’il est content, il remue la queue, il range les bagnoles… Mais il a disparu, dommage. C’est comme les araignées géantes de 3m de diamètre, disparues aussi. Imagine, à 5h de l’après-midi t’en as une qui décide de faire sa toile place de la Concorde, t’as pas assez de la nuit pour en sortir… Mais y’en n’a plus… C’est ballot ! » ^^
Tout ça pour dire que je suis bien d’accord avec toi, même s’il y a des choses et des objets qui ont disparu de notre quotidien (parfois juste remisés aux placards) que je ne suis pas pressé d’utiliser 😉 ..